Login

Les Cuma de Normandie testent les solutions de demain

Alexandre Lefevre de la Cuma de Vimoutiers (Orne) s’intéresse à la solution du tracteur fonctionnant au bio-GNV, ici présentée par Benoit Besnier des Etablissements Blanchard Agriculture.

Tracteur au bio-GNV, robot et location longue durée sont proposés à l’essai en 2024 dans le réseau cumiste.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Il est important que nous étudiions dans nos Cuma les innovations disponibles, indique Rodolphe Lormelet. En 2024, la Fédération des Cuma Normandie Ouest qu’il préside, invite ainsi ses membres à tester différentes solutions du tracteur fonctionnant au bio-GNV aux “low-techs” (1). »

Alexandre Lefebvre, président de la Cuma de Vimoutiers dans l’Orne, apprécie : « Je suis intéressé par les tracteurs au biométhane. » Et d’ajouter : « Ces moteurs présentent un niveau élevé de combustion. Comparativement à un moteur diesel, ils nécessitent moins de dispositifs de dépollution, lesquels sont à l’origine de nombreuses pannes. » Alexandre Lefebvre identifie toutefois deux faiblesses principales à l’offre actuelle : l’autonomie et la rapidité de recharge.

Opter pour la location de longue durée

Rodolphe Lormelet note que les nouvelles motorisations et la robotique impliquent surcoûts ou contraintes suivant les solutions. Mais dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et de renchérissement de l’énergie, « il convient de s’y intéresser ».

Toujours dans cette logique de tests, les Normands mettent à disposition trois télescopiques via Camacuma pour six mois dans leur réseau. « Camacuma propose une alternative à l’achat avec des locations de longue durée intégrant tous les coûts d’usage de l’assurance à l’entretien et l’usure, ainsi que les vérifications générales périodiques », explique Étienne Fels, directeur de la fédération. Ayant démarré ses services en 2022, la société lancée par plusieurs fédérations régionales met à disposition 150 télescopiques actuellement en France, dont 15 en Normandie. En 2024, un projet autour de la traction est à l’étude.

« Nous cherchons des financements pour louer du matériel innovant pendant six mois à un an afin qu’il soit mis à l’essai dans les Cuma », ajoute Étienne Fels. Les solutions proposées au réseau en 2024 intègrent des chantiers de lisier décomposés avec caisson et les « low-techs ». Concernant ces dernières, trois Cuma sont d’ores et déjà volontaires pour être des lieux de test, d’innovation et d’adaptation du matériel.

(1) Technologies utiles, accessibles et durables.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement